Ça ne peut pas se terminer comme ça . . .

Chouchou, je déteste à avoir à te le dire mais je crois que ton histoire d’amour entre elle et toi est finie… Pourtant, ça faisait plus de vingt ans que vous étiez fous amoureux à ne plus pouvoir vous passer l’un de l’autre plus d’une journée. Dix ans que vous exposiez cette histoire au grand jour et qu’elle a été médiatisée. C’était une histoire passionnée. Votre complicité en étonnait plus d’un.

J’étais tellement jalouse d’elle. Tu es inaccessible. De toute façon, elle et toi : c’est une évidence. Vous êtes faits l’un pour l’autre. Tu épouses ses formes à la perfection. Tous les deux, vous étiez au sommet. Elle faisait de toi le meilleur.

Oui, j’étais jalouse. Je voulais cette relation moi aussi. Si bien que je me suis autant intéressée à toi qu’à elle. Je me suis même rapprochée d’elle fortement. Nous nous entendions bien mais nos chemins se sont trop rapidement séparés.

On ne peut pas dire qu’elle t’ait trompé. Elle est toujours restée avec toi. Je le savais. Je n’étais pas jalouse pour une fois. Toi et elle, ça me fascinait toujours autant. J’ai toujours pensé que rien ne pourrait jamais vous séparer.

Oh, d’autres se sont rapprochés d’elle. Avant toi, après, il y en aura toujours. Il faut dire qu’elle a tout pour plaire. Et qu’elle s’adapte à toutes les situations.

Je sais que ton histoire avec elle aurait pu être totalement délaissée pour une autre bien plus grande qu’elle, mais quand il a fallu choisir entre le ballon et la balle, ton choix s’est portée sur la balle et ce n’est pas plus mal ! Mais vu tes défaites en ce moment, mon petit Rafa, je crois que toi et la balle de tennis êtes en froid !

J’espère que tu reviendras à un meilleur niveau et que ta « chute » s’arrêtera là à Wimbledon…