Défi et écrit #3 – "Dire qu’on aime" – "Plumes et paillettes"

Je manque beaucoup trop de confiance en moi et j’ai envie que cela cesse. J’ai envie que 2016 soit la continuité de 2015 dans l’apprentissage de l’estime de soi. Je pense renvoyer une fausse image de moi, on m’imagine fière et hautaine alors que c’est plutôt tout l’inverse. Oui, je suis introvertie mais ce n’est pas pour cela que je ne peux pas être sociable. J’aime la solitude, c’est comme ça.

♥ Alors, je peux dire que chez moi, j’aime :

• La couleur de mes yeux, ils sont noisettes, c’est à dire marron-vert avec une pincée de bleu et de gris.
• Mon sourire même si j’aimerais avoir des dents ultra bright !
• Ma force malgré ma sensibilité.
• Ma détermination parfois (ça a marché pour ma perte de poids, moins pour mes révisions !)
• Ma capacité à comprendre et écouter les autres.
• Mon côté passionnée.
• Le fait que j’assume entièrement tout ce que je pense et tout ce que je peux dire.
• Ma perte de poids : plus de 20 kilos depuis 2012, une première fois en échec et de façon durable depuis deux ans grâce à mon rééquilibrage alimentaire, mon sport et ma volonté !
• Ma capacité à savoir me remettre en question et reconnaître mes torts quand j’estime que la personne en face de moi m’explique de façon claire que je suis dans le faux.
• Mon ouverture d’esprit.
• Mon humour, je suis quelqu’un de tout à fait capable de rire d’elle-même.
• Ma simplicité : je suis quelqu’un d’authentique, humble et naturelle.
• Mon apprentissage de n’avoir plus rien à faire de ce que les gens peuvent penser de moi.

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♥ Il faudrait également que j’apprenne à noter et à apprécier les petits moments, chaque détail de la vie quotidienne. Je crois que je ne m’émerveille pas assez du monde autour de moi.

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♥ Je devrais peut-être aussi dire aux gens que je les aime. Mais ça me bloque. Je n’y arrive pas. Alors je vais l’écrire. Même si ça ne sera jamais envoyé à la personne concernée.

Maman,

On ne se le dit pas assez. On ne s’entend pas toujours très bien. On ne se comprend pas bien souvent. Moi, je mets ça sur le compte de ton âge, bien trop éloigné du mien. Tu avais déjà 37 ans lorsque je suis née. Toi, tu penses sans doute que je suis immature. Mais, tu ne me connais pas. Si tu me lisais ici sur ce blog, tu me connaitrais. Personne ne me connait aussi bien que mes lectrices, je pense. Car lorsque j’écris, je suis moi. Sans artifice. Sans peur de me dévoiler.

Je crois que toi, mes frères, ma famille, vous me voyez toujours comme la petite fille que j’étais. Alors oui, je ne cuisine toujours pas, je suis toujours capable de rater la cuisson des pâtes, je vis toujours chez toi mais j’ai à présent envie de reprendre mon indépendance, seule cette fois.

On ne s’entend pas toujours, on s’engueule souvent mais même si on ne le se dit pas, on sait que l’on s’aime et qu’on a besoin l’une de l’autre. Je sais que je suis née au moment où ta vie s’effondrait, que j’ai du être une sorte de bouée à laquelle tu t’es accrochée et que tu es et seras toujours la mienne.

Tu m’as sans doute un peu trop surprotégée en pensant que c’était le mien pour moi, mais j’ai développé à cause de cela tellement de peur auxquelles j’essaie peu à peu de m’affranchir… Et d’apprendre à me protéger par moi-même…

Alors même quand on s’haine, sache que Maman, je t’aime…

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Elle ne voulait pas que l’on se voit même à la veille du jour J. Elle était partie dormir chez ses parents et j’en avais fait de même. Elle disait que si l’on dormait ensemble ce soir là, ça nous porterait malheur.

Arrivé à la mairie avec mes parents, lorsque je l’ai vu, j’ai presque été un peu déçu. Sa robe était toute simple, courte, moulante, sans originalité et en total désaccord avec notre thème. Bien sûr, je ne lui ai rien dit. Ça n’enlevait en rien les sentiments que j’éprouvais pour elle.

Nous nous sommes dits oui sous un tonnerre d’applaudissements et un soupçon d’émotions. Ça fait dix ans que nous sommes en couple, 7 ans que nous vivons ensemble et 2 ans que nous sommes parents d’un petit bout de chou.

A la sortie de la mairie, nous devons nous diriger vers une jolie petite chapelle, celle là même devant laquelle nous nous sommes rencontrés il y a dix ans en nous percutant. Après un constat et un verre au bar d’à côté et nous étions déjà en train de refaire le monde !

Nous avions chacun notre véhicule et c’est un peu plus tard que je découvris pourquoi. J’étais étonné d’arriver avant elle, étant donné qu’elle était partie en premier. Tout le monde s’est installé dans la chapelle, moi y compris et nous avons attendu. Il ne manquait plus qu’elle et son père.

Et si, elle avait changé d’avis ? Et si elle regrettait déjà ? Voilà qu’elles furent mes pensées pendant les minutes où ne la voyant pas arriver, je me demandais ce qui se passait. Et puis, la porte s’ouvrit enfin… Et je mis du temps avant de la reconnaitre… Elle avait changé de robe et arborait une magnifique robe de mariée faites de plumes et de paillettes…

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Cet article a été écrit dans le cadre du Challenge  « Un défi ou un écrit » proposé par Agoaye. Clique sur l’image ci-dessous pour en savoir plus si toi aussi tu souhaites participer.