Dounia-Joy

Je suis un cœur d’artichaut. J’ai tendance à tomber amoureuse un peu trop facilement. Sans ne rien connaître de la personne parfois. Ce n’est jamais le grand amour. Je ne suis même pas sûre de savoir vraiment ce que c’est.

J’éprouve parfois le sentiment amoureux. Les yeux qui pétillent lorsqu’on voit la personne qui nous attire. La tête remplie de pensées envers lui. La peur au ventre à l’idée de lui adresser la parole. Et ce sourire niais qui s’affiche sur notre visage lorsqu’on pense à lui.

Oui, j’ai éprouvé ces sensations plusieurs fois et pourtant je ne suis réellement sortie qu’avec deux garçons pour qui je n’ai pour le départ éprouvé aucune de ces sensations. Je ne m’attendais pas du tout à finir avec eux.

Je suis une fille qui accorde de l’importance au physique au premier abord. Les sensations que j’évoquais plus haut, je les ressens souvent pour des beaux gosses. Ce qui me rend « amoureuse » ? J’aime les mecs bien habillés et qui prennent soin d’eux et de leur corps. J’aime les corps musclés mais pas bodybuildés.

Quand j’étais plus jeune et un peu plus naïve, des paroles pouvaient aussi me faire chavirer. Depuis, j’ai appris que les mecs savent te dire ce que tu veux entendre dans un seul objectif.

Un sourire peut me faire craquer, un regard profond et insistant et je me perds complètement. J’accorde peut-être de l’importance au physique mais je n’ai pas de critères bien spécifiques. Blond, brun, roux aux yeux verts, marrons ou noirs, du moment que je le trouve beau et que je lui trouve un certain charme, peu m’importe.

Un regard noir, profond, ténébreux et mystérieux m’émeut. Un regard bleu clair empli de sensibilité me fait chavirer. J’aime les roux, blonds vénitiens avec une peau diaphane et des grains de beauté sur le visage. J’aime les bruns à la peau mate au style espagnol ou italien. J’aime les blonds aux yeux clairs style germanique.

Je ne suis pas une fille qui approche facilement les garçons. Plutôt timide, réservée et manquant cruellement de confiance en moi, j’ose rarement faire le premier pas. Pour pallier à ça, je me suis inscrite sur des sites de rencontre. Mais au final, ma réelle nature me rattrape et souvent, je n’ose pas les rencontrer pour de vrai. J’ai entretenu de ce fait pas mal d’ambiguïté virtuelle avec plusieurs garçons.

Sur ce genre de site, le premier critère, il faut bien l’avouer est physique. Sur Adopte ou Tinder en ne voyant souvent qu’une photo (ou un profil si jamais ils ont rempli sur Adopte), tu acceptes ou non de parler avec la personne. Pour être honnête, je n’accepte que rarement leurs charmes. Si je trouve le garçon plutôt mignon, je ne dis pas non à une discussion mais si au contraire, je le trouve repoussant, je n’accepte pas tout en sachant que j’élimine peut-être un garçon charmant. Oh ce n’est pas systématique car parfois, si je lis tout de même un bon profil, j’accepte tout en sachant que physiquement, je ne suis pas vraiment attirée.

Ce qui me charme quand la discussion s’engage, dans un premier lieu, c’est l’absence de fautes toutes les lignes. Je ne supporte pas les fautes d’orthographe, de conjugaison ou de grammaire flagrante du style « Tu est charmante ». Déjà, rien qu’en une phrase, j’ai là deux raisons de fuir : la faute et la pommade gnan-gnan et cul cul la praline, non ce n’est plus pour moi ! Va essayer d’embobiner les gamines de 15 ans !

Je suis aussi réceptive aux avis des autres. Il suffit que mes copines me disent qu’elles me verraient bien avec quelqu’un pour que je me mette à penser à ce quelqu’un ! Ou alors, c’est que je suis trop influençable, je ne sais pas…

Ce que je sais, c’est que j’aime le sentiment amoureux, bien plus que d’être vraiment avec une personne au final, et ça me manque de n’avoir personne à qui penser…

Cet article a été écrit dans le cadre du Challenge  « Un défi ou un écrit » proposé par Agoaye. Clique sur l’image ci-dessous pour en savoir plus si toi aussi tu souhaites participer.