Les livres de Guillaume Musso me font toujours beaucoup réfléchir. Certaines phrases philosophiques où qui du moins m’amènent à me poser des questions sur l’existence, la vie, la vérité, etc etc…

« Le temps est comme les pages d’un livre : au moment où vous lisez les pages 66, les pages 67 et 68 sont déjà écrites ». Cela signifierait donc que notre vie serait écrite à l’avance et qu’on ne puisse échapper à notre destin. En quelque sorte, à notre naissance, le livre de notre vie est déjà écrit mais nous n’y avons pas accès. Pour ne pas que nous changions, bousculions l’ordre des choses ? Cela impliquerait donc qu’il n’y ait aucune chance au hasard d’exister, ni au libre-arbitre. Que celui-ci ne serait qu’illusion et qu’il ne dépendrait pas de nous mais tout simplement de notre histoire déjà toute tracée ?

book-759873_640

« L’heure de notre mort est déjà inscrite quelque part et on peut rien faire pour y échapper ». Cela voudrait donc dire que les accidents et les malheurs sont écrits de même sorte que les morts « naturelles » ou de vieillesse… Mais qui décide alors qu’un tel ou un tel aura tel malheur ou qu’un tel mourra de façon cruelle ? Quels sont les critères de choix ? Si tout est écrit à l’avance et qu’on ne peut rien y faire, les choses qui doivent arriver arriveront peu importe ce que nous faisons pour les en empêcher.

Qui aurait accès à « nos » livres ? Les voyantes par exemple, l’auraient-elles lu pour prétendre savoir ce qui pourrait nous arriver dans les jours, les mois, les années à venir ? D’ailleurs parlons-en des voyantes. Pensez-vous vraiment qu’elles puissent connaître notre avenir ? Ne pensez-vous pas que ce qu’elles vont nous dire vont influencer nos choix à venir ? Mais cela voudrait donc dire que nous avons le choix et que nous pouvons finalement décider. On peut en effet faire en sorte de « suivre » ou pas ce qu’elle nous dira.

ball-625908_640

A un moment, dans le livre, une autre phrase m’interpelle : « Le destin n’existe pas, c’est l’excuse de ceux qui ne veulent pas être responsables de leur vie ». Alors en fait, ça serait ça ? Il y aurait deux camps, ceux qui s’en remettent au destin et ceux qui prennent leur vie en main pour opérer les changements nécessaires à leur bien-être ?

Je ne crois ni en Dieu, ni en la fatalité. Je ne sais pas si notre vie est écrite à l’avance mais je crois que les bonnes actions mènent au bonheur et quelles mauvaises actions mènent au malheur. Qu’on récolte ce que l’on sème en quelque sorte. Souriez et la vie vous sourira ! Soyez toujours défaitiste et votre vie n’avancera pas. Vivre, c’est prendre le risque de souffrir. Mais souffrir permet de grandir. On a tous notre lot de malheur. Mais c’est cette résistance aux choses dures de la vie qui nous feront accéder au bonheur.

On ne peut empêcher le malheur d’arriver dans notre vie. La seule chose que nous contrôlons à ce sujet, c’est notre façon d’y réagir, d’y faire face. Cependant, on ne peut pas être sûre de la réaction que l’on aurait eue dans d’autres circonstances.

« Le point de non-retour ? C’est quand tu te rends compte que tu aurais pu tout changer et que tu as laissé passer cette chance ». Alors oser vivre sans regrets. Ne vous posez pas de questions. Et n’ayez pas peur de faire ce que vous avez envie de faire. Vivez chaque jour comme si c’était le dernier. Et n’oubliez pas que la vie, c’est comme le poker : ce n’est pas parce-qu’on a une bonne main, qu’on gagne donc même en ayant reçu de mauvaises cartes, on peut gagner à la fin. Alors même s’ils vous arrivent malheur sur malheur, gardez espoir, ça ne signifie pas que vous n’êtes pas fait pour le bonheur.

Qu’en penses-tu ?

9 Replies to “Le point de non-retour . . .”

  1. Je préfère ne pas croire en ces choses-là. Parce que si le livre de notre vie est déjà écrit, celui qui a écrit le mien n’a vraiment aucune qualité rédactionnelle ^^

  2. C’est pour ça que j’ai arrêté de lire Musso (comme Lévy) les histoires sont toujours les mêmes, à croire que c’est le standard humain. Niet, négatif, que nini ! Ne sont écrites que les choses qu’on veut bien laisser s’écrire. Il n’y a qu’à nous de décider si un jour on décide de mettre du blanco ou de passer la gomme sur les chapitres à venir 😉
    Mais j’avais adoré les passages sur le point de non retour, dont j’ai gardé les « expressions » encore après des années

  3. Pour moi ce n’est pas le fait d’être bon ou mauvais qui changera les choses en soi, on a pas de réel pouvoir sur le monde, on peut changer peut de chose car peu de choses sont dépendantes uniquement de notre bon vouloir. Par contre, on peut changer le regard que l’on porte sur le monde, je peux choisir de m’attarder sur les bonnes choses plutôt que sur les mauvaises, je peux choisir de profiter d’un événement même s’il semble a priori « mauvais » plutôt de dire qu’il est mauvais. Il n’y a ni du bon ni du mauvais, il y a simplement ce qu’on en fait. Si je suis licencier au lieu de me morfondre, pourquoi ne pas voir cela comme une chance de faire ce métier que je n’avais jamais osé faire avant. Il n’y a ni bien, ni mal, juste des opportunités à saisir pour quelles nous soient bénéfiques.

  4. J’ai du mal avec Musso… et puis je voulais me détendre ce soir… et finalement tu m’as retournée le cerveau ha ha ha (mais dans le bon sens). Et oui au final c’est très positif et encourageant comme texte ! Bravo 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.