Chroniques

J’ai lu « Rien ne vaut la douceur du foyer » de Mary Higgins Clark

Titre : Rien ne vaut la douceur du foyer

Auteur : Mary Higgins Clark

Éditeur : Albin Michel

Date de parution : 2005

Nombre de pages : 458

Résumé

Elle s’était jurée de ne jamais revenir à Mendham. De ne jamais revoir la maison où sa mère était morte, où elle l’avait tuée. Bien sûr, elle n’était qu’une enfant, bien sûr, c’était un accident, mais pour beaucoup, Liza Barton était une criminelle. Les années ont passé. Liza, devenue Celia, mère d’un petit garçon, connaît enfin le bonheur. Jusqu’au jour où Alex, son mari, à qui elle n’a jamais rien dit, lui fait une surprise en lui offrant une maison dans le New Jersey… Mendham, la maison de son enfance. En guise de bienvenue, ils trouvent cette inscription, en lettres rouge sang : « Danger ! »

Quelqu’un connaît la véritable identité de Celia et tente de lui faire endosser un nouveau crime. Tandis qu’elle essaie désespérément de prouver son innocence, le vrai tueur, dans l’ombre, guette ses proies… Un suspense à la mécanique implacable dont Mary Higgins Clark a le secret. Attention, danger ! Vous allez frémir jusqu’au mot Fin !et Suzy, deux mères au foyer londoniennes, sont voisines et amies inséparables. Shopping, promenades, goûters : elles passent leurs journées ensemble et peuvent compter l’une sur l’autre à tout moment. Une amitié précieuse pour Callie, qui élève seule sa fille de six ans, atteinte d’une malformation cardiaque.

Mais lorsqu’elle décide de reprendre le travail, la jeune femme s’aperçoit que Suzy vit ce changement comme une trahison. C’est pourquoi elle préfère demander à Debs, récemment arrivée dans le quartier, de s’occuper de son enfant après l’école.
Mais que sait-elle exactement de cette nouvelle venue au comportement étrange, contre laquelle son amie Suzy la met en garde ?

Mon avis

Ce n’est pas le premier Mary Higgins Clark que je lis, mais cela faisait longtemps que je n’en avais pas lu. Je me rends compte que les polars deviennent vraiment un genre de lecture que j’adore. Le fait de ne pas pouvoir reposer mon livre. De vouloir connaître la suite. Et le suspens, sont des choses que j’apprécie tout particulièrement dans mes lectures.

Dès le début, on se doute de qui est le méchant dans l’histoire et que la petit Lisa n’a été qu’une de ses victimes. Ce que l’on comprend moins, ce sont les liens entre tous les personnages, et tous les morts qui vont graviter autour de l’histoire. Avec pour seul point commun, cette maison où toute l’histoire a commencé. Cette maison où la petite Lisa aurait tué sa mère sous les yeux de son beau-père. Cette maison que son mari, lui achète par surprise et qui se retrouve vandalisée au moment où elle en fait la découverte, qui du coup n’en est pas une.

Mary Higgins Clark mène avec brio le suspens. On ne peut pas terminer un chapitre, sans avoir envie de commencer directement le prochain. La lecture est donc rapide malgré les nombreuses pages du roman. Il y a une vraie pression psychologique sur le personnage de Célia. Si bien qu’à certains moments, on ne sait plus si on doit la croire ou si on a affaire à une vraie comédienne. On ne sait plus si on a affaire à une coupable ou à une victime. On sent qu’elle culpabilise mais on ne sait pas vraiment ce qui s’est passé cette nuit-là. Elle dit avoir occulté ce qui s’est passé mais n’est-ce pas qu’elle a occulté justement pour ne plus s’en rappeler, et que cela l’arrange ?

Un bon polar, thriller psychologique (attention spoilers)

On sent que les intrigues se démèlent au fur et à mesure de la lecture mais on ne comprend le lien entre tous les personnages qu’à la fin. Mais peut-être que le début de la lecture est un peu lente tout de même. L’intérêt pour l »intrigue va croissante au fil de la lecture, mais ceux qui ne sont pas patients, pourraient arrêter la lecture par perte d’intérêt.

Rien ne vaut la douceur du foyer, est donc une histoire de secrets, de meurtres et d’enquêtes. A un moment donné dans l’histoire, j’ai soupçonné le mari de Célia car en fait, il y avait eu l’histoire de la photo retrouvée chez eux alors que rien n’a été vandalisé. Le fait qu’il ait été absent plusieurs jours et que tout a commencé à se décanter depuis lors. Qu’elle recevait des appels anonynes uniquement quand il n’était pas là, ce qui m’a fait pensé que c’était lui qui les passait. Et la goutte d’eau a été quand il lui dit qu’il ne la quitterait jamais même si elle lui disait qu’elle était Lisa Barden.

Alors même si je l’ai soupçonné, je n’avais aucun mobile et j’étais loin de me douter de l’issue finale ! J’aime beaucoup ces livres qui jouent avec nos nerfs. Un triller psychologique qui fait qu’on ne sait plus à qui on à affaire et à qui on peut faire confiance. J’ai beaucoup aimé ma lecture si bien que je me suis endormie tard samedi soir, pour la terminer.

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