Dounia-Joy

On continue dans un deuxième article mortuaire, si tu n’as as suivi le premier, c’est par là. N’allez pas penser que je pense à la mort en permanence hein, ce n’est pas le cas. Cependant, je sais déjà de quelle façon je souhaite partir.

Je veux une crémation et ne surtout pas me faire inhumer ! Ensuite, je veux que mes cendres soient dispersées en mer. Plutôt paradoxal, pour une fille qui ne sait pas nager et qui a peur de l’eau !

Mais, je ne veux surtout pas de tombe. Je n’aime pas les cimetières. Je n’y vais jamais. Je n’en vois pas l’intérêt. Je n’y vais pas plus à la Toussaint, je ne suis pas hypocrite. Je ne suis pas de ces gens qui vont juste au cimetière ce jour là et jamais autrement !

Je n’ai pas besoin d’aller me recueillir sur une tombe pour penser à la personne qui est inhumée à l’intérieur. Je n’ai pas non plus envie qu’on ressente cette obligation de venir se recueillir sur la mienne.

Je veux qu’on pense à moi de façon joyeuse, et pas qu’on vienne pleurer sur un monument !

Je ne veux pas que dans 20 ans, mes enfants (si j’en ai, mais ça c’est moins sûr !) se sentent obligés de renouveler pour une concession alors qu’ils n’aiment pas venir sur une tombe. Moi-même, je ne serais pas celle qui renouvellera de concession, que ce soit mes grands-parents ou mes parents. Ce n’est pas que je n’en ai rien à foutre. C’est juste que me recueillir sur une tombe ne m’intéresse pas. Je n’ai pas besoin de ça.

Moi je veux qu’on se sente apaisé quand on pense à moi après ma mort, alors quoi de mieux que de penser à l’océan ?!